Henri Ibanez a décidé de se retirer des circuits conventionnels de l’Art Contemporain depuis 1982 et n’expose que très rarement.

Cependant, il n’a cessé tout au long de sa vie de lutter à travers son œuvre contre le fascisme et le totalitarisme dont il fut l’une des nombreuses victimes lors de la guerre civile espagnole.

Autoportrait, 2005 Technique mixte sur toile, 80 X 115 cm

Critiques

«… Ibanez subit l’influence des couleurs que métamorphosent les mystères du feu. Il n’est ni le portraitiste des arbres et des êtres ni celui des choses. Le feu l’habite, qui fait déferler sa peinture comme les laves aux flancs,des volcans. Les promesses de ses visions passent ses certitudes que fixeraient ses regards. Par elles il se laisse entraîner, voyageur enchanté, voyageur éperdu, vers les sables mouvants d’une magie nouvelle…»

Gaston POULAIN, 1958, Conservateur du Musée Goya

Symbole du signe magie de la couleur

«… Pour traduire ce monde fascinant, Ibanez en appelle à la magie des couleurs, dont il transcende les vibrations jusqu’à en faire du feu ou du ciel. La matière, il la fouille en profondeur, la dote d’une qualité spécifique, ce en quoi l’artiste se révèle « alchimiste. » Œuvre fascinante intensément dramatique – au sens vrai du mot – que celle là. Mais aussi œuvre se situant en marge des sentiers battus du conventionnel. Peut-on classer Ibanez ? et lui attribuer quelque étiquette en « Isme » ; nous nous en garderons bien, la personnalité de ce peintre échappant à tout influence d’Ecole ou de cénacle…»

Jacques Dubois critique d’Art L’amateur d’Art 1980

Une individualité artistique de premier plan

«… Ibanez, une individualité artistique, de premier plan, dont l’œuvre s’impose comme celle de ses aînés dans l’histoire de l’art espagnol, sans aucune considération équivoque sur son indubitable haute qualité… »

Michel TAPIE Paris 1976 Conservateur du Musée International d’Esthétique de Turin

«… Les couleurs rouge et jaune en ordre de bataille, se heurtent furieusement sur des plans stratégiques, non préparés à l’avance. D’autres toiles sont brossées «en rafales», la couleur pure y vibre étrangement…»

Félix BOUISSET 1952 Conservateur du Musée Ingres

Fierté Catalanes

«… Les toiles d’IBANEZ sont un régal des yeux et des sens. Elles semblent de grands « trous noirs » qui absorberaient toutes les couleurs pour les concentrer à l’extrême. On sent une telle accumulation d’énergie, quelle ne peut venir que de la nuit des temps pour nous conduire vers des lieux invraisemblables. Cette peinture est terrienne solidement ancrée dans les siècles passés et futurs. Elle a l’intemporalité des signes des grottes de Lascaux. C’est un vrai compliment !… »

Gérard Gamand Directeur – Rédacteur en Chef Azart Magazine 2005

Le peintre de la pureté

«…Une pureté originelle, presque préhistorique, dirait«Giono».D’autre part cette peinture résonne longtemps dans l’œil et dans l’esprit,on s’en gorge en silence, et avec une secrète inquiétude, tellement elle possède un attrait singulier… »

Paulette FERLIN 1956 Ecrivain

Expositions